Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont précédemment suggéré la possibilité de doubler l’espérance de vie humaine en identifiant chez les mouches du vinaigre un processus cellulaire universel impliqué dans la production de protéines liées au vieillissement. Plus récemment, une étude suggère d’inverser les effets du vieillissement cellulaire en s’appuyant sur un mécanisme biophysique exploitant l’activation enzymatique. Les chercheurs ont en outre identifié une nouvelle classe de composés (des activateurs enzymatiques) susceptibles de restaurer un régulateur mitochondrial clé du vieillissement. Selon eux, cette avancée surmonte les limitations des approches allostériques, ouvrant la voie à une véritable prolongation de la durée de vie humaine et au traitement des maladies liées à l’âge.
Si les enzymes occupent une place essentielle dans les processus cellulaires, les composés capables de réguler leur activité jouent un rôle clé dans le rajeunissement cellulaire. Ces composés stimulent en particulier les enzymes responsables de la production d’énergie au sein des cellules.