Nouveau test réussi pour le transport Hyperloop One. L’entreprise a partagé les dernières images d’un test effectué le 29 juillet dans le désert du Nevada, aux États-Unis. Le prototype de capsule a atteint les 309 km/h avec sa capsule XP-1, sur un trajet de moins de 500 mètres.
Hyperloop One, le projet de tunnel ultra-rapide vient en effet d’atteindre, par le biais d’un test récent, la vitesse de 309 kilomètres par heure, en l’espace de 5 secondes. Il s’agit du premier test à utiliser la navette complète, composée d’aluminium et de fibre de carbone, et faisant une longueur d’environ 8m50.
Les capsules sont placées dans des tubes (d’un diamètre de 3m35) et sont propulsées électriquement lors du lancement. Ensuite, leurs 16 roues se rétractent afin de leur permettre d’être maintenues en l’air grâce à un système de sustentation magnétique (ce qui réduit les frottements et l’énergie nécessaire lors du trajet).
Pour atteindre ces vitesses en dépensant le moins d’énergie possible, il faut impérativement se débarrasser des frottements. C’est pour cette raison que le tunnel est dépressurisé, ce qui permet d’atteindre des conditions similaires à celles qui se trouvent à environ 60 km d’altitude. En effet, la densité de l’air y est très faible et la pression est proche de celle du vide. Et le fait que la capsule soit en sustentation magnétique (il n’y a donc aucun contact avec les rails), permet de diminuer encore davantage les frottements.
Lors de ce test, la capsule XP-1 a parcouru 437 mètres et atteint une vitesse maximale de 309 km/h. Pour l’instant, le tunnel d’essai comporte 300 mètres de moteur linéaire, composé de stators disposés à intervalles réguliers sur la piste ainsi que d’un rotor installé dans le traîneau propulseur.
Hyperloop One assure qu’à terme, et avec environ 2000 stators, la capsule pourrait atteindre les 1100 km/h (soit la vitesse subsonique maximale visée par l’Hyperloop), dans le but de relier des villes entre elles comme jamais auparavant.
Ce projet né en 2013 a été lancé par Elon Musk, également directeur de Tesla et SpaceX. Actuellement, l’entreprise affirme être prête à entrer en phase de commercialisation (avec d’éventuels partenaires, clients et gouvernements à travers le monde), et espère une mise en service pour 2021.