La maladie d’Alzheimer figure parmi les affections neurodégénératives les plus fréquentes et dévastatrices. Bien que son origine soit généralement considérée comme étant liée à l’accumulation de peptides bêta-amyloïdes et à l’interaction de la protéine tau avec ces derniers, la cause fondamentale de cette pathologie demeure encore floue. Récemment, une étude menée par des chercheurs américains suggère une nouvelle hypothèse visant à expliquer les désordres moléculaires associés à Alzheimer. Selon l’équipe, la pathologie pourrait être déclenchée par ce qu’ils appellent des « granules de stress chronique », qui altèrent l’activité génétique et perturbent la communication entre les cellules cérébrales.
La maladie d’Alzheimer se distingue non seulement par sa prévalence, mais aussi par son impact dévastateur sur les fonctions cognitives, allant de la perte de mémoire au déclin intellectuel profond. La complexité de cette maladie a longtemps entravé les efforts des chercheurs pour en déterminer les causes précises.