La différence entre le bon et le mauvais ozone

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L’ozone possède deux facettes radicalement différentes. Il est indispensable dans la haute altitude où il forme la couche d’ozone. Cependant, dans la basse altitude il constitue un polluant non négligeable. Pourtant, chimiquement, il n’existe qu’une molécule d’ozone : composée de trois atomes d’oxygène. Cette molécule est formée par réaction d’un atome d’oxygène et d’une molécule de dioxygène.

En effet, la concentration de gaz à effet de serre n’a jamais autant augmenté que durant ces quinze dernières années. Malgré les différentes tentatives de ralentir cet effet et les engagements pris par de nombreux pays, aucune solution concrète ne semble se profiler à l’horizon.

 

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Le bon ozone

Il faut savoir que c’est dans la stratosphère, à une altitude comprise entre 10 et 40 kilomètres, que l’on trouve le « bon » ozone, celui que l’on appelle donc ozone stratosphérique. Celui-ci est d’une importance capitale ! Il absorbe le rayonnement solaire ultraviolet (dont la longueur d’onde est inférieure à 320 nanomètres). Ce rayonnement est nocif pour les êtres vivants et peut provoquer des cancers de la peau.

Après avoir absorbé la lumière ultraviolette, l’ozone se dissocie pour reformer du dioxygène et de l’oxygène ce qui fait que l’équilibre oxygène-ozone est très fragile. Pour le protéger, le protocole de Montréal (établi en 1987) vise l’élimination des principaux agents qui détruisent la couche d’ozone tels que les chlorofluorocarbures dit « CFC »  (comme les bombes aérosols utilisées en masse par exemple…).

 

Formation du mauvais ozone

L’ozone est moins présent dans la troposphère, entre 0 et 10 kilomètres d’altitude. C’est donc dans cette basse atmosphère, là où nous respirons tous les jours que se trouve cet ozone forcement nocif. Celui-ci attaque les tissus vivants : les premiers effets sur l’homme sont des irritations des yeux et des voies respiratoires, des migraines et également l’affaiblissement du système immunitaire.

On parle alors de l’ozone comme d’un polluant photochimique. Sous l’action des rayons solaires, le dioxyde d’azote (majoritairement issus des gaz d’échappements !) libère un atome d’oxygène qui peut ensuite servir à la formation d’ozone. Ainsi, ce sont chaque fois ces gaz polluants qui, soit détruisent l’ozone stratosphérique vital, soit produisent l’ozone troposphérique nocif.

Pour terminer, quelques mots par Jean Jouzel, climatologue renommé, sur l’avenir de la planète quant au réchauffement climatique :

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