Le cerveau est un organe fascinant qui renferme encore bien des mystères ! Comment se développe-t-il ? Comment fonctionne-t-il ? Mais aussi pourquoi et comment perd-il sa capacité à s’adapter dans certaines maladies ? La recherche scientifique permet chaque jour d’en savoir plus sur le cerveau, chef d’orchestre de notre mémoire, de nos émotions et de nos comportements, mais aussi de nos mouvements. L’enjeu aujourd’hui est de comprendre le fonctionnement normal de notre cerveau pour être capable d’identifier ses déficits et pouvoir demain traiter les maladies neurologiques et psychiatriques.
C’est l’objectif majeur de l’Institut du Cerveau, lieu qui accueille l’élite scientifique et médicale, au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, avec le soutien d’organismes de recherche et d’enseignement nationaux, Sorbonne Université, CNRS et l’INSERM.
Plus de 500 chercheurs, cliniciens et ingénieurs œuvrent chaque jour pour trouver rapidement de nouvelles pistes thérapeutiques et les mettre au service des malades aidés par le Centre d’investigation clinique de l’institut et les start-ups de son incubateur. Le cerveau, avec la moelle épinière, constitue le système nerveux central.
Les neurones
100 milliards de cellules nerveuses, « les neurones » communiquent entre eux grâce à un signal électrique, appelé influx nerveux (ou potentiel d’action) pour intégrer les informations, contrôler notre motricité et assurer les fonctions supérieures intellectuelles et sociales. Leur rôle dans le fonctionnement du cerveau est donc crucial.
La myéline
La myéline est la gaine protectrice présente le long des axones des neurones et qui permet la propagation de l’influx nerveux. Elle est formée par les oligodendrocytes qui, avec les astrocytes et la microglie, sont appelées cellules gliales, 10 à 50 fois plus nombreuses que les neurones.
L’influx nerveux
L’influx nerveux se propage le long de l’axone pour terminer son chemin au niveau de la terminaison synaptique. Plus la fréquence de celui-ci est importante, plus le neurone produit des substances chimiques : les neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs).
La recherche sur le cerveau
À l’Institut du cerveau, les chercheurs et les cliniciens collaborent et mènent des recherches sur le développement, le fonctionnement normal du cerveau et sa plasticité afin de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires entrainant des dysfonctionnements pathologiques, des maladies neurologiques et psychiatriques.
Cinq équipes de recherche fondamentale s’intéressent à la formation des neurones et des réseaux neuronaux au cours du développement cérébral, à la dynamique des connexions entre les neurones au cours de la vie et aux mécanismes de traitement des informations par le cerveau à l’origine de nos comportements et de nos mouvements.
L’étude des grandes fonctions cérébrales comme la mémoire, la prise de décision, les interactions sociales, la créativité, l’attention, le langage, la lecture, les émotions, la conscience, est l’un des objectifs majeurs de l’institut.
Mieux connaitre ces processus indispensables à notre vie, c’est aussi pouvoir mieux comprendre pourquoi parfois certains d’entre nous deviennent incapables de les réaliser. C’est pouvoir identifier plus facilement la « pièce défectueuse » dans une mécanique que l’on connait bien.
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Les maladies du cerveau
Les pathologies du cerveau peuvent avoir pour conséquences une altération des mouvements, comme la maladie de Parkinson, les tremblements essentiels, la sclérose en plaques, la maladie de Charcot, la dystonie, la paraplégie spastique, les paralysies supranucléaires progressives, les ataxies. Autant de maladies sur lesquelles travaillent les chercheurs de l’Institut du cerveau.
La mémoire et les émotions peuvent également être affectées lors de maladies comme Alzheimer, la dépression, mais aussi, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), le syndrome de Gilles de la Tourette, la maladie de Huntington. Plusieurs équipes de recherche de l’institut s’intéressent à déterminer les causes de ces pathologies, qui peuvent être génétiques ou acquises.
Enfin, certaines atteintes cérébrales subites, comme les accidents vasculaires cérébraux ou les tumeurs, ont également pour conséquence une perte des fonctions motrices et intellectuelles et nos chercheurs travaillent à comprendre leurs causes, mais également à identifier des moyens de rééduquer efficacement les zones lésées du cerveau.
L’ensemble des experts de l’Institut du cerveau, par leur recherche et leur collaboration, n’ont qu’un seul objectif : traiter les maladies du cerveau afin que demain, chacun de nous puisse garder toute sa liberté de mouvement et de pensées. Retrouvez plus de détails sur les recherches menées sur le cerveau et ses pathologies dans cet article dédié sur le site de l’Institut du cerveau.