Quel est le type de galaxie la plus susceptible au développement et à la préservation de la vie ?
Une question que se pose Ken Rice, astrophysicien de l’université d’Edimbourg, en Ecosse. Le scientifique et son équipe composée d’astronomes et de physiciens nous expliquent que notre galaxie ne serait pas l’endroit le plus idéal capable d’abriter de la vie. Selon eux, il y’aurait mieux dans notre univers.
Mais alors, quel est le type de galaxie idéale ? « Les galaxies géantes et informes », déclarent-ils.
Les principaux critères recensés par l’équipe de chercheurs, qui feraient d’une galaxie l’endroit idéal à la formation de planètes telluriques et donc de la vie, sont les suivants :
- Taux de formation d’étoiles
- Quantité de supernovae
- Masse totale des étoiles s’y trouvant
- Quantité d’éléments lourds (atomes plus lourds que l’hydrogène et l’hélium, indispensables à la formation des planètes)
En mettant en relation ces éléments dans des modèles statistiques, la conclusion est la suivante : une galaxie de type elliptique, deux fois plus massive que la Voie lactée, pourrait abriter environ 10 000 fois plus de planètes habitables que notre galaxie, qui elle est de type « spirale ». Sachez qu’il en existe plus de 200 parmi les 140 000 de l’échantillon étudié par l’équipe de Ken Rice. La plus proche de nous se nomme Maffei 1698 et se situe à quelque 9,5 millions d’années-lumière.
Bien que leurs conclusions soient appuyées sur des modèles théoriques et statistiques solides ainsi que sur un grand nombre d’observations, n’oublions pas qu’il s’agit d’hypothèses, à prendre donc avec un certain recul. A moins d’y accéder par le biais d’un trou de ver, comme l’a fait l’équipe de Cooper dans le célèbre « Interstellar », ni l’homme, ni ses sondes spatiales ne sont près de s’y aventurer afin de nous le confirmer. Le sujet reste donc ouvert, de quoi en occuper la communauté scientifique.