Parmi les milliers de planètes lointaines détectées par Kepler, il y en a 20 qui semblent posséder les bonnes conditions pour abriter la vie.
À ce jour, 3489 planètes ont été découvertes au-delà du système solaire. Certaines orbitent en compagnie d’autres planètes semblabes au sein d’un système planétaire unique, tandis que d’autres ont été identifiés comme étant objets uniques. D’ailleurs, il y a environ un an, avait été annoncée la découverte d’une planète très semblable à la Terre, si bien qu’elle fut (à tort) nommée « planète sœur ».
En réalité, pour nommer une planète « planète sœur » il serait nécessaire que celle-ci réunisse un certain nombre de facteurs. En effet, il ne suffit pas de se concentrer sur le fait qu’elles doivent être olides (planète tellurique) ou que les probabilités qu’il y ait de l’eau liquide soient élevées. Ce qui est essentiel, par exemple, est qu’elles possèdent une atmosphère similaire à la nôtre ainsi qu’un champ magnétique, l’alternance des saisons, et ainsi de suite.
Cependant, parmi ces nombreuses planètes, il y a Kepler-452b, qui est ce que nous pouvons étiqueter comme la plus semblable à la Terre. D’ailleurs, si nous faisons quelques concessions, elle n’est pas le seule… À l’heure actuelle donc, il existe bel et bien un catalogue de plus de 20 planètes qui seraient similaires à la nôtre, y compris celles identifiées par le télescope Kepler (Nasa), dont la mission scientifique est précisément de détecter des exoplanètes.
Le début des recherches
L’analyse des données de Kepler (voir le rapport pdf) a permis de réduire le champ de recherche avec l’identification de 216 planètes qui se trouvent dans la fameuse zone habitable de leur système solaire : pour les astronomes, il s’agit de la zone dans laquelle l’énergie qui provient de l’étoile permet d’avoir de l’eau à l’état liquide. Au sein du groupe, 20 planètes pourraient avoir d’autres similitudes avec la Terre. Stephen Kane, coordinateur de la recherche (San Francisco State University), nous explique : « Le catalogue en question est le plus récent que nous possédons. Il est d’une grande importance car maintenant, la recherche se concentrera sur ces 20 planètes afin d’essayer de définir de manière plus précise les propriétés de ces planètes et vérifier si elles sont réellement habitables ».
Les planètes identifiées par le groupe de Kane pourraient non seulement posséder de l’eau liquide en circulation, mais sont également rocheuses. Certaines pourraient même avoir une atmosphère (bien que pour le moment il n’y ait aucune confirmation). La recherche se poursuit, et des informations supplémentaires pourront peut-être nous dire si ces planètes sont réellement habitables.