Fin 2019, les forces de police américaines testaient déjà le chien-robot « Spot » dans le cadre d’exercices tactiques… La semaine dernière, une équipe d’ingénieurs de l’Université de Bristol a visité la centrale nucléaire de Tchernobyl pour tester l’engin dans des circonstances très différentes. Le robot ultra high-tech développé depuis 2015 par la société de robotique américaine Boston Dynamics est, depuis quelques mois, en vente pour la modique somme de… 74’500 dollars.
Spot est capable de faire des rondes d’inspection de façon entièrement autonome et peut évoluer dans des environnements hostiles tels que le site hautement radioactif de l’ancienne centrale nucléaire. Selon le radiodiffuseur ukrainien Ukrinform, durant l’essai, le robot s’est promené dans les zones environnantes ainsi que dans la structure initialement appelée « New Safe Confinement », maintenant connue comme « l’arche de Tchernobyl », un énorme dôme mobile en acier destiné à empêcher tout rejet de contaminants radioactifs provenant du réacteur numéro 4 de l’usine — détruit lors de la catastrophe de 1986. L’arche protège également le réacteur des influences extérieures, facilite son démontage et démantèlement et empêche l’intrusion d’eau.
Étude du rayonnement et création d’une carte 3D de sa distribution
La tâche principale du robot était d’étudier les niveaux de rayonnement dans la zone, créant une carte en trois dimensions de la distribution. Au cours du même exercice, l’équipe de l’Université de Bristol a également testé des drones, des capteurs et des scanners télécommandés, selon Ukrinform.
L’année dernière, des chercheurs de l’Université de Bristol ont visité le site dans le cadre de la première enquête cartographique jamais réalisée de la « Forêt Rouge », une zone boisée de dix kilomètres carrés entourant l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl.
Vidéo résumant la promenade et la mission du robot (sous-titres en anglais disponibles), publiée par la chaîne Chornobyl NPP :