Ce week-end, Tesla a testé son pick-up électrique dans la ville de New York. Étant donné son design atypique, l’engin n’est évidemment pas passé inaperçu. Samedi, le constructeur automobile a publié une vidéo de l’essai sur son compte Twitter : on y voit notamment l’énorme véhicule, surmonté de phares éblouissants, passer devant le Radio City Music Hall.
Le véhicule avait également été aperçu la veille, en train de traverser Times Square, non sans faire tourner plusieurs têtes sur son passage. Composé du même alliage que celui utilisé pour les fusées de SpaceX, et arborant des lignes très futuristes, le Cybertruck a fait sensation. Nombreux sont les piétons à avoir enregistré son passage et à l’avoir publié sur les réseaux sociaux.
Mais aussi impressionnant qu’il soit, il semble que ce pick-up géant ne respecte pas toutes les règles du Code de la route en vigueur à New York. Pour commencer, selon le Département des véhicules motorisés de New York, tous les véhicules de l’État doivent être équipés de rétroviseurs latéraux extérieurs. Or, le Cybertruck n’en a pas. À la place, il s’appuie sur un système de caméras latérales interne.
Un événement largement diffusé sur les réseaux
Par ailleurs, son système d’éclairage — les deux barres lumineuses que l’on aperçoit au-devant et au sommet du véhicule sur la vidéo — est très éblouissant et particulièrement gênant pour le conducteur du véhicule qui se trouverait devant. Là encore, cet équipement n’est absolument pas légal selon la loi de l’État de New York.
Cybertruck in NYC pic.twitter.com/Q7JnSo1QoX
— Tesla (@Tesla) May 8, 2021
Deux autres vidéos du véhicule ont été publiées sur le compte Twitter d’Eric Rihlmann :
Tesla Cybertruck in Times Square.#cybertruck pic.twitter.com/65BIn9WNsY
— 𝐄𝐫𝐢𝐜 𝐑𝐢𝐡𝐥𝐦𝐚𝐧𝐧 (@ericrihlmann) May 8, 2021
One more video of the Tesla Cybertruck driving through Times Square in Manhattan. pic.twitter.com/CzSTXe1sXl
— 𝐄𝐫𝐢𝐜 𝐑𝐢𝐡𝐥𝐦𝐚𝐧𝐧 (@ericrihlmann) May 8, 2021
Difficile d’imaginer ce mastodonte électrique circuler tranquillement sur les petites routes de France. A priori, ses dimensions le destinent difficilement à une utilisation urbaine…
Elon Musk, le PDG de Tesla, avait annoncé que le Cybertruck serait exposé lors de son passage à New York, à l’occasion de son apparition dans l’émission Saturday Night Live. Après avoir fait sensation dans les rues de la ville, le véhicule a effectivement été exposé dans une concession Tesla du Meatpacking District. De nombreux visiteurs se sont ainsi empressés d’aller voir le pick-up futuriste d’un peu plus près.
Une date de production toujours inconnue
« Plus polyvalent qu’un pick-up et plus performant qu’une voiture de sport », c’est ainsi qu’est présenté le véhicule électrique sur le site du constructeur. Le véhicule a été conçu pour offrir une durabilité et une sécurité maximale : sa carrosserie en acier inoxydable 30X laminé à froid et ultrarobuste, de même que son verre blindé, confèrent au véhicule une résistance et une endurance accrues.
Dans sa configuration la plus performante — à trois moteurs —, le Cybertruck est capable d’atteindre la vitesse de 96 km/h en moins de trois secondes ! Pour ce même modèle, l’autonomie du véhicule est estimée à environ 800 kilomètres. Le véhicule est proposé à partir de 39 900 dollars (pour la version à un seul moteur) ; il faudra compter 30 000 dollars de plus pour le modèle le plus performant. Cependant, à ce jour, l’engin n’est disponible qu’en précommande.
Car malgré le battage médiatique autour de ce véhicule, la date de sortie officielle du Cybertruck n’a toujours pas été communiquée. Sur ce point, Elon Musk est toujours resté assez vague ; au mois de mars, il annonçait sur Twitter que la date de sortie de son pickup électrique serait « probablement au deuxième trimestre » de 2021. Mais la production devrait probablement plutôt commencer à la fin de l’année, voire en 2022. Le PDG n’a en tout cas pas donné de nouveaux détails lors de son intervention dans l’émission Saturday Night Live. Une chose est sûre, le véhicule sera produit par la nouvelle Gigafactory d’Austin, au Texas — la 5e Gigafactory de la société, dont la construction a débuté l’été dernier.