Le chasseur est devenu le chassé. La semaine dernière, le corps d’un braconnier présumé a été retrouvé dévoré et mutilé par une troupe de lions en Afrique du Sud.
Au moment où les autorités ont récupéré le corps de l’homme de 46 ans, la plupart des restes avaient été mangés par les lions, rendant l’identification difficile. Cependant, un fusil de chasse chargé a été retrouvé à proximité. En effet, la police locale suspecte l’homme d’être un braconnier. Le porte-parole de la police du Limpopo, Moatshe Ngoepe, a déclaré que les troupes utilisaient à présent leurs « ressources d’investigation pour voir s’ils peuvent identifier le défunt avec succès ».
Ce qui reste du corps de l’homme (notamment sa tête), a été retrouvé à l’intérieur de la réserve naturelle privée d’Ingwelala, située près du célèbre parc national Krüger dans le nord-est de l’Afrique du Sud. « Il semble que la victime était en train de braconner dans le parc lorsqu’il a été attaqué et tué par des lions. Ils ont dévoré son corps presque entièrement, et ont juste laissé la tête et quelques restes », a ajouté Ngoepe.
Arborez un message climatique percutant 🌍
L’année dernière dans la même région, plusieurs lions ont été retrouvés empoisonnés et décapités, très probablement pour une utilisation en médecine traditionnelle. Cette tendance, ainsi que l’emplacement du corps dans le « territoire des lions », suggère que l’homme était bien là pour ces animaux.
Cependant, il est également possible que l’homme ait pu être présent pour le braconnage de rhinocéros, qui est généralement considéré comme la forme la plus lucrative dans le domaine de l’abattage illégal d’animaux. À savoir que 80% de la population mondiale de rhinocéros vit en Afrique du sud. Historiquement, cette région connaît des niveaux plus élevés de braconnage de rhinocéros que de braconnage de lion.
Victimes du commerce international illégal, selon les statistiques des autorités sud-africaines, plus d’un millier de rhinocéros ont été tués l’an dernier.