Des chercheurs ont démontré mathématiquement l’existence des « paraparticules », un type de particules exotiques auparavant considéré comme impossible, défiant les classifications conventionnelles. En utilisant des équations mathématiques avancées, l’équipe a montré qu’elles sont entièrement compatibles avec les contraintes connues de la physique. Ces nouveaux résultats pourraient mener à des applications intéressantes dans le domaine de l’informatique quantique.
La mécanique quantique a longtemps supposé que les particules ne pouvaient être classées qu’en deux groupes en fonction de leurs comportements : les fermions et les bosons. Les bosons sont des particules subatomiques de spin entier obéissant à la statistique de Bose-Einstein (désignant la distribution statistique des bosons indiscernables en fonction des états d’énergie d’un système à l’équilibre thermodynamique), tandis que les fermions possèdent un spin demi-entier.
Les fermions (leptons et quarks) constituent les particules élémentaires composant la matière, tandis que les bosons (photons, gluons, gravitons, etc.) sont les vecteurs de force liant la matière. Les bosons peuvent se regrouper en nombre illimité dans un même état quantique, tandis qu’un seul fermion peut occuper un état donné.