Étant presque à l’aube d’une nouvelle année, nous vous proposons aujourd’hui une liste de quelques événements importants en terme d’exploration spatiale et d’événements célestes, qui auront lieu en 2018 !
Bien entendu, il y a de nombreuses choses que nous ne pouvons pas prédire à l’avance, mais à notre connaissance, voici sept événements des plus intéressants concernant l’espace pour 2018.
Les éclipses
En 2018, il n’y aura pas d’éclipse solaire totale. Par contre, il y aura trois éclipses solaires partielles et deux éclipses lunaires totales. Elles seront visibles à divers endroits du monde.
- 31 janvier : éclipse lunaire totale, visible depuis l’Australie, l’Amérique du Nord, l’Asie de l’Est et l’Océan Pacifique.
- 15 févier : éclipse solaire partielle, visible depuis l’Antarctique, le Chili et l’Argentine.
- 13 juillet : éclipse solaire partielle, visible depuis l’Antarctique et l’Australie (pour sa partie située le plus au sud).
- 27 juillet : éclipse lunaire totale, visible depuis la plupart des pays situés en Europe, en Afrique, en Asie centrale et de l’Ouest, ainsi qu’en Australie-Occidentale.
- 11 août : éclipse solaire partielle, visible dans le Nord-Est du Canada, au Groenland, en Europe du Nord et en Asie du Nord-Est.
Les pluies de météorites
Il y a un certain nombre de pluies de météorites chaque année. Deux des meilleures à observer sont les Perséides, qui atteindront leur pic du 12 au 13 août avec jusqu’à 60 météores par heure, ainsi que les Géminides, qui culmineront du 13 au 14 décembre avec jusqu’à 120 météores par heure !
Si vous souhaitez observer autant de pluies de météores que possible, vous pouvez trouver un calendrier très complet ici, ou encore un calendrier plus simple, ici.
Nous pourrons peut-être enfin voir l’horizon des événements d’un trou noir !
En avril de cette année, un projet multi-télescope appelé Event Horizon Telescope (EHT) a tenté de photographier l’horizon des événements d’un trou noir (donc pas le trou noir lui-même, mais ce point de non-retour où l’attraction de l’objet est si forte que rien, ni même la lumière, ne peut s’en échapper).
À l’heure actuelle, nous attendons toujours de savoir ce que l’Event Horizon Telescope a photographié durant les cinq nuits d’observation du trou noir Sagittarius A*, situé au centre de notre galaxie.
Forage et exploration de la Lune
C’est – presque – officiel : l’être humain retourne sur la Lune ! Le dernier terrien ayant foulé la surface de la Lune est Eugene Cernan, astronaute de la NASA, en 1972… Mais de nombreux projets lunaires débuteront en 2018.
En effet, l’Inde prévoit d’y envoyer un rover (une première dans l’histoire du pays) en 2018. SpaceX va également effectuer des voyages en orbite lunaire (avec deux citoyens privés à bord). Tandis que les sondes chinoises Chang’e 4 et Chang’e 5 vont respectivement explorer le côté obscur de la Lune et tenter de ramener des échantillons sur Terre afin de les analyser. Et n’oublions pas le Lunar XPrize de Google, une compétition pour des entités privées visant à envoyer un rover sur la Lune.
La science des astéroïdes !
En 2018, deux atterrissages sont prévus sur des astéroïdes ! En juin, la sonde Hayabusa 2 de la JAXA, lancée en 2014, va en effet rencontrer l’astéroïde Ryugu. Un astéroïde proche de la Terre avec une combinaison rare de qualification de type C et de type G. Ensuite, en août, la mission OSIRIS-REx de la NASA va rencontrer l’astéroïde également proche de la Terre nommé Bennu.
En plus d’être sans nul doute fascinantes à suivre, ces deux missions visent à récupérer et ramener des échantillons sur Terre (en 2020 pour Hayabusa et en 2023 pour OSIRIS-Rex).
De véritables feux d’artifice de pulsar
Au début de l’année prochaine (il est actuellement difficile de dire quand exactement) un pulsar va survoler de très près l’une des étoiles les plus brillantes de notre galaxie, à travers le disque de gaz et de poussière qui entoure cette étoile bleue extrêmement lumineuse, ayant une masse de 15 fois celle du Soleil et étant 10 000 fois plus brillante.
Lorsque cela se produira, il y aura une explosion tout simplement phénoménale à l’échelle cosmique, créant un véritable feux d’artifice astrophysique qui aidera les chercheurs à mesurer la masse, la gravité, le champ magnétique, le vent stellaire et les propriétés du disque.
Une sonde ira étudier la planète Mercure
En 2017 s’est terminée la mission Cassini vers Saturne. Mais il y a encore Juno, qui étudie Jupiter. Et l’année prochaine, l’ESA et la JAXA vont lancer dans le cadre d’une mission conjointe BepiColombo, qui prévoit de sonder Mercure, la planète la plus proche du Soleil et la moins massive du Système solaire. Il est prévu que la sonde arrive à proximité de Mercure en 2025.