Les bâtiments intelligents jouissent d’un intérêt indiscutable. Sans surprise, ce phénomène évoque des tendances mondiales plus que prometteuses. D’après de multiples prévisions, quel sera l’avenir de ces maisons connectées ? Pourquoi est-il essentiel de sécuriser ces installations via un VPN ou d’autres solutions/astuces efficaces ? Cet article nous permettra de faire le point sur ces questions pertinentes.
Qu’est-ce qu’un bâtiment intelligent ?
La consommation énergétique comme principal objectif
Un bâtiment intelligent (également appelé immotique) peut être défini comme une construction utilisant des technologies informatiques. Celles-ci assurent une communication permanente via un point d’accès internet. La transmission et le stockage d’informations concernant le bâtiment favorisent une adaptation optimale relative à la consommation énergétique. Bref, ces constructions immobilières autonomes sont capables de générer des économies non-négligeables. Cet article publié sur le site Lesechos.fr vous permettra d’en savoir plus à ce sujet.
De multiples fonctionnalités séduisantes
Le système d’un bâtiment intelligent peut communiquer avec d’autres équipements. Il est possible, par exemple, de fermer ou ouvrir automatiquement des volets ou encore maintenir une température idéale en fonction d’une « analyse spatiale ». Celle-ci définira ou non l’activation de solutions connectées en fonction d’une présence humaine.
L’immotique permet également de gérer des espaces communs tels que :
- Les parkings
- Les ascenseurs
- Les couloirs d’appartements
De même, un bâtiment intelligent sera capable d’alerter un foyer lors de la détérioration ou la panne d’une installation (chauffage, sanitaire, électrique…). Evidemment, une rénovation préventive évoquera inévitablement des coûts moindres.
Les avantages de l’immotique
La domotique est complémentaire à l’immotique. Cette deuxième technologie désigne de nombreux appareils informatisés conçus pour maximiser le confort d’un foyer. En effet, la communication entre divers équipements (réfrigérateurs, cafetières, capteurs de fumée, smartTV…) permet d’automatiser l’activation ou la désactivation en fonction de la présence d’un habitant. D’autres paramétrages peuvent être renseignés depuis un smartphone connecté.
L’intérêt des professionnels
L’immotique séduit également les professionnels pour de multiples raisons. Outre la réduction de dépenses énergétiques, une construction connectée peut impacter la « rentabilité » et la rétention d’employés. Effectivement, le confort et l’assistance de ces systèmes autonomes apportent un bien-être non-négligeable.
Des tendances mondiales prometteuses
Chaque année, l’écologie gagne un intérêt particulier. En toute logique, l’immotique deviendra progressivement une solution essentielle pour limiter les dépenses énergétiques. D’après les statistiques de nombreux experts, le marché mondial des bâtiments intelligents devrait atteindre 61,9 milliards de dollars américains en 2024. Celui-ci était évalué en 2016 à 5,8 milliards de dollars. Une évolution de 34 % est donc estimée durant cette période. Ces données concernent environ 50 % d’établissements professionnels.
Toutefois, l’immotique reste inaccessible pour une majorité de foyers. En effet, la rentabilité concernant les économies énergétiques est attrayante. Or, l’installation de ces systèmes high-tech impose un budget conséquent.
Quand la cybersécurité devient une priorité
Chaque appareil ou installation connectée est concernée par les risques liés à la cybercriminalité. Evidemment, les bâtiments connectés ne font aucune exception. Un rapport publié sur le site Batinfo.com évoque des menaces non-négligeables où la sécurité physique d’une construction et de ses données peut être compromise.
Quels sont les risques ?
De nos jours, différentes menaces sont recensées dont :
- Le clonage vocal utilisé pour usurper l’identité d’un individu
- L’installation d’un équipement virtuel afin d’interagir avec un système de verrouillage de portes
- La désactivation d’une alarme à distance
- La propagation de fichiers indésirables (malwares) via un réseau domestique
D’autres situations mentionnent le piratage de thermostats connectés. Outre les dépenses énergétiques engendrées par ces manipulations malveillantes, certains hackers vont jusqu’à imposer une rançon à leurs victimes afin de rétablir le bon fonctionnement de l’installation.
Face à de telles menaces, la sécurisation d’un réseau immotique ou domotique devient essentielle.
Comment sécuriser un système immotique ?
Installer chaque mise à jour suggérée par le constructeur
La mise à jour du firmware de vos équipements est indispensable pour corriger certaines failles de sécurité. Toutefois, pensez à vérifier la source du téléchargement avant de procéder à une installation.
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Renforcer l’identification par mots de passe
Les mots de passe sont souvent négligés par les utilisateurs d’équipements connectés. Pourtant, ces élements sont capables d’empêcher les intrusions perpétrées par les hackers. Pour une meilleure efficacité, il est recommandé de privilégier des passwords complexes.
Installer un VPN
Enfin, l’installation d’un VPN est une solution « tout-en-un » pour booster votre sécurité tout en maximisant votre anonymat sur le web. Pour en savoir plus sur compatibilité de vos appareils, vérifiez les offres proposées par les fournisseurs avant de valider votre souscription.
Pour conclure
Si les bâtiments connectés et la domotique assurent un confort non-négligeable, ces technologies sont également concernées par la cybercriminalité. Les solutions présentées dans cet article vous permettront de répondre à cette problématique.