Le côlon, également connu sous le nom de gros intestin, est situé entre le caecum et le rectum chez les mammifères. Il s’agit d’un conduit creux à l’extrémité du tube digestif, qui se trouve dans l’abdomen. Chez l’être humain, le côlon mesure environ 1.5 mètre de long pour 4 centimètres de diamètre. Son rôle est de traiter les déchets, de transformer les aliments digérés et d’évacuer les déchets résultants par le rectum et l’anus.
Malheureusement, la muqueuse du colon est un emplacement optimal pour le développement de tumeurs ou de petits polypes. À savoir que les polypes sont souvent bénins et non cancéreux, cependant, le colon peut également accueillir des tumeurs malignes ou cancéreuses. En général, ce type de cancer se développe chez des individus (hommes ou femmes) de plus de 50 ans et passe généralement inaperçu dans ses premiers stades de croissance. D’où l’extrême importance d’effectuer des dépistages de manière régulière.
Quels sont les symptômes du cancer colorectal ?
Les symptômes d’un cancer colorectal sont notamment une constipation ou une diarrhée persistante, du sang dans les selles, des malaises abdominaux (comme par exemple des gaz intestinaux, des crampes ou des douleurs vives), une grande fatigue, ou encore une perte de poids inexpliquée.
À noter que du sang dans les selles peut avoir une toute autre explication, comme par exemple des hémorroïdes ou encore une fissure anale. Dans tous les cas, il faut aller consulter un médecin dans ce cas-là. À savoir également que certains aliments peuvent aussi colorer les selles (notamment les betteraves).
Il y a également certains facteurs de risque à ne pas négliger, tels que : le tabagisme et la consommation élevée d’alcool, l’obésité, la sédentarité et une alimentation trop riche en viande rouge (incluant charcuteries et autres grillades).
Mars Bleu : une campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer colorectal
Tout comme l’Octobre Rose, le mois consacré à la sensibilisation et au dépistage du cancer du sein, il existe Mars bleu, qui a le même objectif mais concerne le cancer colorectal.
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, dans les pays occidentaux développés, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier chez les hommes et le troisième chez les femmes. Ce dernier touche en général les personnes (hommes ou femmes) de plus de 50 ans (dans 90% des cas).
Heureusement, une détection précoce augmente considérablement les chances de survie : plus un cancer du côlon est détecté tôt, plus les personnes atteintes par cette maladie ont de chances de s’en sortir. À travers le monde et chaque année, le mois de mars est donc consacré à la sensibilisation et au dépistage de ce terrible cancer du côlon.
Comment effectuer un dépistage ?
Un dépistage peut être réalisé grâce à une coloscopie (cet examen permet d’explorer l’intégralité du côlon à l’aide d’un tube flexible muni d’une caméra), par l’analyse des selles ou encore via test sanguin.
Dans tous les cas, le plus important est de se faire dépister, peu importe le moyen choisi. Sensibiliser nos amis et nos proches et les pousser à effectuer un dépistage est également une étape très importante, permettant littéralement de sauver des vies.
Continuer à vivre après un cancer colorectal
Pour les personnes qui se sont battues contre le cancer, qu’il soit colorectal ou autre, retourner à la routine quotidienne n’est pas facile. Il n’est pas toujours évident d’en parler, que ce soit avec ses amis, ses proches, ou encore dans un cadre professionnel.
En effet, cancer colorectal et travail est une combinaison difficile qu’il faut apprendre à gérer. Heureusement, il existe des médecins spécialisés dans le domaine pour aider les personnes à surmonter cette étape de leur vie. Une adaptation propre à chaque individu est nécessaire lors de la reprise du travail après une telle maladie. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin généraliste.
Nous le rappelons encore une fois : comme pour la plupart des cancers, le dépistage du cancer colorectal à un stade précoce est absolument vital et permet de sauver des vies ! À savoir que les personnes dites à risque (donc hommes ou femmes de plus de 50 ans et/ou qui ont des antécédents familiaux de cancer du colon) devraient effectuer des examens réguliers afin de détecter ce cancer assez tôt et pouvoir tout mettre en œuvre pour le combattre de manière optimale.