Les ornithologues ont classé l’oiseau, connu sous le nom de Paradisier superbe de Vogelkop, comme étant sa propre espèce, après avoir reconnu les différences entre deux espèces d’oiseaux très semblables.
En effet, durant de nombreuses années, les gens ont confondu le Paradisier superbe de Vogelkop avec le Paradisier superbe, plus répandu. « Après avoir vu à quoi ressemble le Vogelkop et comment il se comporte dans la nature, il n’y a guère de doute que c’est bien une espèce distincte », explique Ed Scholes, biologiste évolutionniste du Cornell University Lab. « La parade nuptiale est différente. Les vocalisations sont différentes. Les femelles ont l’air différentes. Même la forme du mâle durant la parade est différente », continue-t-il.
Ces deux oiseaux sont endémiques en Nouvelle-Guinée, mais le Paradisier superbe de Vogelkop ne se trouve que dans la partie la plus à l’ouest de l’île. Les chercheurs ont décidé de renommer le Paradisier superbe plus commun, connu pour sa routine de danse « tête de smiley », en « the greater superb bird-of-paradise », le plus grand Paradisier superbe.
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À présent, et ce pour la toute première fois, les nouveaux éléments audiovisuels soutiennent que le Paradisier superbe de Vogelkop est une espèce distincte. En effet, Edwin Scholes (ornithologue) et Timothy Laman (photojournaliste de la faune au Musée de zoologie comparée de l’Université de Harvard), ont documenté les données publiées dans le journal PeerJ.
Des séquences vidéo révèlent que, lorsqu’elle est agrandie pour la parade nuptiale, la cape relevée du mâle de Vogelkop, crée une apparence complètement différente : en forme de croissant avec des extrémités pointues, plutôt que la forme ovale habituelle de l’espèce. La manière dont le mâle Vogelkop danse pour la femelle est également distinctif, ses pas étant fluides et lisses, au lieu d’être rebondis.
Le projet Oiseaux-de-Paradis du Cornell Lab est une initiative de recherche et d’éducation pour documenter, interpréter et protéger les oiseaux de paradis, leurs environnements naturels et autres biodiversités en Nouvelle-Guinée, l’une des plus grandes régions tropicales de la planète.