Mois après mois, records après records… Le mois de mars 2016 est le mois de mars le plus chaud jamais enregistré ! Et voilà, c’est fait, un autre record de température. Malheureusement, la NASA et la JMA (l’Agence météorologique japonaise) l’ont confirmé.
Ce fait nous rapproche gentiment mais sûrement des fameux 2°C de réchauffement climatique dont les scientifiques nous ont mis en garde et qui pourrait bien être un élément critique avant le point de non-retour. Mais avec cette réelle série de records mensuels (11 à la suite !), certains pensent qu’il pourrait déjà être trop tard.
Un rapport de la JMA démontre que non seulement ce mois de mars a été le plus chaud jamais enregistré, mais que celui-ci a également battu ce record avec une marge impressionnante (tout comme le mois de février et de janvier 2016 avant lui)… En effet, mars 2016 a été de 1,07°C plus chaud que la moyenne mondiale pour ce mois, calculé depuis 1891. Bien que la NASA ait également confirmé ce record, leurs données indiquent une hausse légèrement plus basse, de 1,65°C au-dessus de la moyenne 1965-1980.
Arborez un message climatique percutant 🌍
Ces hausses rapides et continues des températures globales impactent le monde entier. Notamment la Grande Barrière de corail, qui est confrontée à l’un des pires épisodes de blanchissement jamais enregistré (résultat direct de l’océan qui se réchauffe).
Une partie du réchauffement peut être attribuée à El Niño (phénomène climatique se traduisant par une hausse de la température à la surface de l’eau de l’est de l’océan Pacifique, autour de l’équateur) mais finalement, avec ou sans ce phénomène, nous aurions tout de même constaté une augmentation continue dans les températures globales.
Dans trois jours, le 22 avril 2016, plus de 130 dirigeants des Nations Unies vont se rassembler pour signer les accords de Paris sur le climat. Une fois l’accord signé, celui-ci liera les signataires à respecter leur promesse (…) de maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C, et de le stabiliser à 1.5°C.
La Chine et les États-Unis, deux des plus grands pays émetteurs de dioxydes de carbone, ont déjà annoncé qu’ils allaient signer le traité, en espérant que leur décision motive d’autres pays à leur emboîter le pas. En réalité, la Chine et les États-Unis tentent même d’accélérer la mise en œuvre de tous les moyens possibles, pour avancer la date butoir au plus tôt possible (2016-2017), au lieu de la limite officielle qui est actuellement 2020.
Affaire à suivre de près !