Alors que l’exploration spatiale est en plein essor et la recherche de traces de vie extraterrestres suscite l’enthousiasme de la communauté scientifique tout autant que du reste de la population, la question de notre spécificité au sein de l’Univers n’est pas tranchée. Récemment, cette interrogation prend une tournure inattendue alors qu’un ancien officier du renseignement, David Charles Grusch, révèle que le gouvernement américain récupère et étudie des technologies « non humaines » depuis des décennies.
David Charles Grusch, ancien officier du renseignement et vétéran de l’Agence Nationale de Géospatial-Intelligence (NGA) et du Bureau National de Reconnaissance (NRO), a récemment fait des révélations qui ont secoué le monde de l’ufologie et de la défense. Selon lui, le gouvernement américain récupèrerait des engins d’origine non humaine depuis des décennies. De plus, il affirme avoir subi des représailles pour ses divulgations confidentielles, touchant à la sécurité nationale.
La NASA a également pris part au débat sur les UAP (ou PAN en français, pour Phénomènes aériens non identifiés). Un panel de 16 membres a été formé pour étudier les rapports de phénomènes aériens non identifiés. Le panel a précisé que la stigmatisation associée à la déclaration de ces observations, ainsi que le harcèlement des personnes qui travaillent à leur investigation, pourrait entraver les efforts pour déterminer leur origine. Les premières conclusions du panel ont été présentées lors de leur première réunion publique, et un rapport final est attendu cet été.
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Une vérité insaisissable
Grusch, qui a servi en tant que représentant du Bureau de reconnaissance pour la Force opérationnelle sur les phénomènes aériens non identifiés (UAPTF) de 2019 à 2021, a déclaré que ces objets récupérés ont été déterminés comme étant d’origine exotique sur la base de leur morphologie, des tests de science des matériaux et de la présence de dispositions atomiques uniques et de signatures radiologiques.
De plus, selon Grusch, la récupération de fragments partiels, jusqu’à des véhicules intacts, ont été réalisées pendant des décennies jusqu’à aujourd’hui par le gouvernement, ses alliés et les entrepreneurs de la défense. Sans compter que ces programmes seraient toujours en cours à divers niveaux d’activité et illégalement protégés d’un contrôle approprié du Congrès. Ces affirmations ont été corroborées par d’autres responsables du renseignement, actifs et à la retraite, qui ont travaillé dans diverses agences et ont connaissance de ces programmes.
Malgré les révélations et les enquêtes en cours, la vérité reste insaisissable. Les rapports d’UAP sont souvent entachés de scepticisme et de stigmatisation, ce qui rend difficile la collecte de données de haute qualité. De plus, la majorité des rapports d’UAP ont des explications « banales », selon Sean Kirkpatrick, directeur du Bureau de Résolution des Anomalies dans Tous les Domaines du Département de la Défense. Dans un article de NBC News, il estime que seulement 2 à 5% des rapports démontrent des caractéristiques « anormales » nécessitant une analyse plus approfondie.
Il est essentiel de continuer à enquêter sur ces phénomènes avec rigueur et ouverture d’esprit. David Spergel, président du panel de la NASA, souligne : « L’une de nos missions est de supprimer la stigmatisation et d’obtenir des données de haute qualité ».
Un enjeu de sécurité nationale et mondiale
La question des UAP dépasse la simple curiosité scientifique. Elle a des implications directes sur la sécurité nationale. Daniel Evans, administrateur adjoint pour la recherche dans la direction des missions scientifiques de la NASA, déclare : « Il pourrait y avoir des risques très sérieux pour l’espace aérien américain du fait que nous ne savons pas nécessairement ce qui se trouve dans nos cieux à un moment donné ».
Malgré les défis, il y a un mouvement croissant en faveur d’une plus grande transparence sur les UAP. Les nouveaux programmes de protection pour les lanceurs d’alerte — visant à protéger les individus qui divulguent des informations sur des programmes gouvernementaux classifiés, en particulier ceux liés à la sécurité nationale — pourraient encourager d’autres personnes à partager des informations sur ces phénomènes.
De plus, des efforts sont en cours pour recueillir des données de meilleure qualité et pour réduire la stigmatisation associée à l’étude des UAP. Précisons que ces révélations ont été faites dans le cadre de nouvelles dispositions dans le dernier projet de loi sur les crédits de défense, signalant une détermination croissante de certains membres du gouvernement à démêler une énigme colossale avec des implications pour la sécurité nationale.
En effet, une course aux armements pourrait se jouer en coulisses, où les nations du monde chercheraient à comprendre et à exploiter des technologies qui semblent défier la compréhension actuelle de la physique et de l’ingénierie.
Jonathan Grey, un officier de renseignement de la communauté du renseignement des États-Unis, déclare dans un article du Guardian : « Le phénomène de l’intelligence non humaine est réel. Nous ne sommes pas seuls. Les récupérations de ce type ne sont pas limitées aux États-Unis. C’est un phénomène mondial, et pourtant une solution mondiale continue de nous échapper ».
Ces révélations ont clairement mis en évidence le besoin d’une enquête plus approfondie et d’une plus grande transparence de la part du gouvernement. Les implications de ces technologies non humaines pour la sécurité nationale, la technologie et la compréhension de l’univers sont potentiellement énormes.