Une histoire qui se répète… Le Coral Crystal, un navire du Panama, s’est brièvement coincé dans le canal de Suez jeudi 9 septembre, interrompant temporairement le trafic sur ce qui est l’une des voies navigables les plus importantes pour le commerce international.
En provenance du Panama, le Coral Crystal s’est retrouvé coincé après avoir parcouru environ 54 kilomètres dans le canal, comme l’a rapporté le média Al-Ain, bloquant une voie et obligeant les autorités à détourner quatre navires qui attendaient derrière.
Le blocage temporaire a été résolu grâce aux remorqueurs du canal, selon Metro, non sans rappeler comment le moindre problème dans l’industrie mondiale du transport maritime peut provoquer une réaction en chaîne financièrement dévastatrice.
Une impression de déjà vu…
Pour le commerce mondial, c’est un véritable soulagement que le Coral Crystal ne soit pas resté coincé aussi longtemps que l’Ever Given, le navire qui a bloqué tout le canal pendant six jours en mars dernier. Les équipes spécialisées avaient travaillé sans relâche pendant près d’une semaine sur l’énorme opération de déblocage. Un secouriste y a même perdu la vie.
Comparé à ce fiasco, les perturbations provoquées par le Coral Crystal sont quasi insignifiantes, un peu comme lorsqu’un autre navire, le Maersk Emerald, s’est lui aussi retrouvé coincé dans le canal en mai dernier, mais n’a heureusement pas empêché d’autres navires de passer.
Avec ses 225 mètres, le Coral Crystal est deux fois moins long que l’Ever Given, ce qui a permis aux autorités de le renflouer plus facilement et de le remettre en route. Et ce, même avec sa cargaison de 43 000 tonnes.
Pourtant, les autorités du canal semblent en avoir assez de la série de défaillances des navires et des blocages involontaires de cette année — et on les comprend. Comme le note Metro, elles travaillent actuellement sur un grand projet visant à élargir des parties clés du canal, dans l’espoir que certains des plus grands navires qui passent par là parviennent à éviter de se coincer et d’engendrer des cataclysmes financiers.