La perte accélérée du pergélisol pourrait non seulement perturber l’équilibre climatique mondial, mais augmente également le risque de libérer d’anciens agents pathogènes auxquels notre organisme n’a jamais été confronté. Ces microorganismes, surnommés à juste titre « virus zombies » (pour les virus), pourraient provoquer de nouvelles pandémies d’une ampleur potentiellement catastrophique. Quelles sont les probabilités que ce scénario se produise ? Sommes-nous préparés à ce type de catastrophe ?
Principales sections de l’article :
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- Des gènes d’antibiorésistance détectés chez des bactéries anciennes
- Un risque réel d’épidémie de « virus zombies » ?
- Estimation du potentiel d’extinction des espèces modernes
Malgré les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique augmente à un rythme accéléré, menaçant d’effondrement les systèmes terrestres. Parmi ces systèmes, le pergélisol (couvrant 20 % de la surface de la planète) est probablement l’un des plus menacés (à court ou moyen terme), les températures moyennes des régions polaires augmentant plus rapidement que celles des régions tempérées.