À l’échelle mondiale, l’obésité frappe environ 16 % de la population. En France, ce fléau touche près de 17 % des adultes selon les chiffres de 2020, une prévalence en constante augmentation, laissant présager des conséquences préoccupantes si la tendance se poursuit. Face à ce défi de santé publique, les stratégies thérapeutiques se diversifient. Outre les recommandations hygiéno-diététiques et les interventions chirurgicales comme la chirurgie bariatrique, de nouveaux traitements pharmacologiques, tels que les agonistes du GLP-1 — notamment Wegovy et Ozempic —, se sont imposés dans l’arsenal médical. Au-delà de ces solutions bien établies, la recherche explore de nouvelles voies. Parmi elles, les nanoparticules d’or (AuNPs) suscitent un intérêt croissant.
Une étude récente menée par des chercheurs égyptiens met en lumière le potentiel de ces nanoparticules : administrées à raison de doses hebdomadaires, elles induiraient une perte de poids significative tout en préservant la masse musculaire, un enjeu important dans la gestion équilibrée de l’obésité.
Longtemps cantonnées à des applications industrielles et technologiques, voire climatologiques, les nanoparticules d’or s’invitent désormais dans le champ de la biomédecine. Leur atout ? Une capacité remarquable à cibler spécifiquement les adipocytes, ces cellules spécialisées dans