Après le succès retentissant de son premier vol habité vers l’ISS réalisé avec Crew Dragon, SpaceX prévoit le premier lancement de son vaisseau Starship d’ici la semaine prochaine. Si les tests du moteur Raptor se déroulent correctement, le cinquième prototype de Starship (SN5) devrait décoller le lundi 13 juillet. Un premier test extrêmement important pour la suite des opérations de vols commerciaux prévus par SpaceX.
Le cinquième prototype de vaisseau spatial de SpaceX pourrait devenir le premier à prendre son envol dans une semaine environ si le test du moteur Raptor se déroule comme prévu au début de la semaine prochaine. Pour le vaisseau Starship de numéro de série 5 (SN5), les équipes de SpaceX sont actuellement en train de terminer l’installation de Raptor SN27 et de préparer la fusée pour sa première répétition cryogénique et ses tests d’allumage statiques.
Retardé du 8 au 10 juillet, le premier allumage statique du Raptor de Starship SN5 est maintenant prévu au plus tôt à 15h00 UTC le lundi 13 juillet. Si les choses se passent bien lors de ces tests nominaux, les dossiers de fermeture de la voie publique montrent que SpaceX voulait tenter le premier décollage du vaisseau spatial trois jours plus tard, bien que le récent retard de deux jours ajoute un peu d’incertitude.
Comme Falcon 9 et Falcon Heavy, Starship (et Starhopper) intègrent des centaines ou des milliers de canaux de télémétrie pour déterminer l’intégrité de leurs moteurs pendant une seconde ou deux après l’allumage, pendant que la poussée augmente. Le plus gros point d’incertitude du premier vol d’essai à grande échelle de Starship est peut-être ses jambes d’atterrissage quelque peu mystérieuses — presque entièrement différentes de la conception à quatre jambes éprouvée du Falcon 9.
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Les jambes du vaisseau spatial se rangent à l’intérieur de la section du moteur, se balançant vers le bas et vers l’extérieur (et potentiellement télescopiques, bien que beaucoup moins que le Falcon 9). Sur la base de photos des jambes, ils peuvent également présenter des mécanismes rudimentaires d’absorption des chocs, ce qui signifie que Starship devrait être capable de tolérer des atterrissages légèrement plus accidentés.
Une vidéo téléchargée sur YouTube par la NASA Spaceflight jeudi a montré que SpaceX montait un « simulateur de masse » au-dessus du prototype SN5, probablement un effort pour simuler une charge utile pendant les vols d’essai.