La Nouvelle-Zélande a fait face à la pandémie mondiale de coronavirus de façon exemplaire : dimanche dernier aura marqué le 100e jour sans aucun cas enregistré de COVID-19 dans la communauté. Mais il ne faut pas se relâcher : les responsables de la santé ont averti qu’il n’y avait pas de place pour la complaisance.
À l’heure actuelle, en Nouvelle-Zélande, il y a encore 23 cas actifs, mais tous ont été détectés à la frontière (à l’entrée du pays) et sont détenus dans des centres d’isolements gérés par les autorités. « Atteindre 100 jours sans transmission communautaire est une étape importante. Cependant, comme nous le savons tous, nous ne pouvons pas nous permettre d’être complaisants », a déclaré le directeur général de la santé, Ashley Bloomfield. « Nous avons vu à l’étranger à quelle vitesse le virus peut réapparaître et se propager, même dans des endroits où il était auparavant sous contrôle, et nous devons être prêts à éradiquer rapidement tous cas futurs en Nouvelle-Zélande », a-t-elle ajouté.
La Nouvelle-Zélande, avec une population de 5 millions d’habitants, a été largement saluée pour sa gestion efficace du coronavirus depuis la fermeture de ses frontières, le 19 mars 2020. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a salué le pays comme étant un véritable exemple en la matière, et pour avoir « éliminé avec succès la transmission communautaire » du nouveau coronavirus.
#NewZealand🇳🇿 followed WHO guidance on isolating cases, reducing contact and testing, and successfully eliminated community transmission of #COVID19. pic.twitter.com/G9GR3G96PR
— World Health Organization (WHO) (@WHO) July 7, 2020
Depuis le diagnostic du premier patient en février, il y a eu 1219 cas confirmés de coronavirus en Nouvelle-Zélande, le dernier cas de transmission communautaire ayant été enregistré le 1er mai. Au total, 22 décès ont été causés par le virus dans le pays.
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En conséquence, les Néo-Zélandais jouissent à présent d’un mode de vie pré-coronavirus presque « normal », sans distanciation sociale et sans restriction de spectateurs autorisés lors d’événements sportifs et culturels, mais leur frontière reste strictement contrôlée, et tous les arrivants doivent passer 14 jours en quarantaine.
Le gouvernement maintient que la perspective d’une deuxième vague reste une possibilité, et fait ainsi pression pour que tous les ménages conservent des kits d’approvisionnement d’urgence comprenant des masques.