Moins d’une décennie après l’arrivée de la première version de ChatGPT, l’IA est en passe de bouleverser l’économie mondiale. Ses impacts sur l’avenir de l’emploi suscitent une inquiétude grandissante, de nombreux métiers risquant notamment d’être remplacés à mesure que la technologie évolue et devient plus performante. Cependant, certains métiers sont malgré tout moins vulnérables à ces impacts que d’autres, même sur le long terme. Quels métiers risquent le moins d’être remplacés par l’IA d’ici 2040 ? Nous avons étudié la question avec l’appui d’experts du domaine.
Sections principales :
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- Empathie et jugement éthique, boucliers contre l’IA ?
- Des interactions humaines créatives que l’IA ne peut reproduire
- S’adapter en valorisant les compétences humaines ?
Les avancées en matière d’IA sont telles qu’il est désormais difficile de distinguer le travail humain de celui d’une machine lorsqu’il s’agit de texte. Idem pour les images si l’on considère les meilleurs modèles à ce jour. Cela concerne donc presque tous les domaines, en partant de la médecine et la recherche scientifique jusqu’aux métiers créatifs tels que la composition musicale et la rédaction. Ces compétences avancées permettent d’automatiser des tâches complexes et ainsi gagner en temps et en précision.
« Un exemple marquant est celui d’une mère qui, après avoir consulté de nombreux spécialistes sans succès, a utilisé ChatGPT pour analyser les résultats médicaux de son enfant », a indiqué dans un courriel à Trust My Science, Cédric Vasseur, conférencier et formateur spécialisé en IA et en technologies émergentes. « L’IA a pu fournir un diagnostic précis, mettant ainsi fin à une errance médicale. Cela montre à quel point l’IA peut s’avérer utile dans des situations où même les experts humains peinent à trouver des solutions », a-t-il affirmé.