Bien que les blessures infligées par des animaux de basse-cour n’engagent généralement pas le pronostic vital des victimes, elles peuvent toutefois être causes de décès s’il existe des troubles ou pathologies sous-jacents affaiblissant l’organisme. C’est le cas d’une femme attaquée par un coq en Australie, décédée de ses blessures suite à un important saignement provoqué par l’éclatement d’une veine variqueuse.
Une femme australienne attaquée par un coq est décédée après que l’attaque de l’oiseau ait entraîné une hémorragie importante au niveau de sa jambe. La femme âgée de 76 ans ramassait des œufs de poule dans sa propriété rurale quand un coq agressif a commencé à attaquer sa jambe gauche, selon l’étude publiée dans la revue Forensic Science, Medicine and Pathology.
La blessure a conduit à une hémorragie importante, qui a provoqué le décès de la victime. Une autopsie a révélé deux petites lacérations à la jambe, dont l’une sur une large veine variqueuse. Les médecins ont conclu que la femme était décédée des suites d’une exsanguination provoquée par un saignement d’une varice à la suite de l’attaque du coq.
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Les varices proviennent d’une insuffisance veineuse. Les veines prennent alors un aspect dilaté et tordu. Le trouble est très courant et peut survenir lorsque les valves des veines s’affaiblissent ou sont endommagées. Les varices ne sont généralement pas dangereuses. Mais dans de rares cas, elles peuvent entraîner des complications, notamment des saignements difficiles à arrêter.
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Dans un article publié en 2012 dans la revue BMC Research Notes, des chercheurs grecs ont décrit le cas d’une femme âgée de 66 ans décédée des suites d’un saignement causé par une veine variqueuse rompue. Les maladies sous-jacentes, telles que les maladies cardiaques, peuvent augmenter le risque de décès par saignement des varices selon les auteurs. Dans le cas présent, la femme australienne souffrait de plusieurs problèmes de santé sous-jacents, notamment une hypertension artérielle et un diabète de type 2.
« Les attaques de coqs sont très rares. Cette affaire démontre que même des animaux domestiques relativement petits peuvent être capables d’infliger des blessures mortelles à des individus si des vulnérabilités vasculaires spécifiques sont présentes » conclut Roger Byard, professeur de pathologie à l’Université d’Adélaïde.