Quelle est la meilleure énergie verte ?

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À une ère où le réchauffement climatique et la préservation de la nature sont plus que jamais au cœur des débats, il est de bon ton de préférer l’usage de l’énergie verte au détriment des énergies fossiles, qui en plus d’être épuisables, ont un effet nocif sur l’environnement. Cela dit, toutes les sources d’énergie renouvelable ne se valent pas, certaines étant plus efficaces et plus adaptées que d’autres dans des contextes précis. Quelle est donc la meilleure source d’énergie écologique à l’heure actuelle ?

Bien comprendre le concept de l’énergie « verte »

L’énergie électrique verte (ou électricité verte) est en fait une forme d’énergie qui n’est conçue qu’à partir de sources renouvelables. Le vent, l’eau, les végétaux, la terre et le soleil sont les ressources naturelles les plus utilisées dans ce cadre de nos jours. En conséquence, les sources d’énergie verte actuelles comprennent l’éolienne, l’hydroélectrique, la biomasse, la géothermie et l’énergie solaire, qui intègre le photovoltaïque et le thermique.

Ces sources d’énergie renouvelable représentent aujourd’hui pas moins de 22% de la production d’électricité mondiale, dont une importante part provient de l’énergie hydraulique. Et si elles sont aussi plébiscitées actuellement, c’est parce que leur utilisation s’avère avantageuse, à plus d’un titre.

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Des avantages indéniables

En premier lieu, opter pour un approvisionnement en électricité verte permet d’avoir la garantie d’une consommation électrique durable. Et pour cause, les différentes sources d’énergie verte sont inépuisables et assurent une alimentation stable et continue, pour ne pas dire indéfinie !

De plus, miser sur un fournisseur d’électricité proposant une offre verte permet une consommation écoresponsable puisque cette forme d’énergie n’émet que très peu (voire pas du tout) de gaz à effet de serre. Elle s’oppose ainsi aux autres formes d’électricité, qui sont pour la plupart (au niveau mondial) produites à partir des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon, etc.). Ces énergies sont polluantes et accélèrent le réchauffement de la planète, tandis que l’énergie verte ne produit généralement que très peu de déchets, qui présentent la particularité d’être totalement recyclables.

L’électricité verte permet une indépendance énergétique et une sécurité d’approvisionnement dont les avantages sont également perceptibles au plan économique. En effet, l’investissement initial, parfois onéreux certes, permet de profiter d’une alimentation gratuite dans le cas de l’énergie solaire, et d’un coût qui diminue progressivement au fil des ans pour les autres sources. De même, opter pour un fournisseur d’électricité qui propose une bonne offre verte (plus d’infos à ce propos sur le site Gataka.fr) permet de réaliser d’importantes économies comparativement aux offres classiques.

La meilleure source verte

Pour décider de la meilleure énergie verte pour soi, il est important de prendre en compte la zone géographique où elle sera utilisée. Extrêmement répandue, l’utilisation de l’énergie solaire n’offre de bonnes performances qu’en zone à très forte exposition lumineuse. La mise en place de panneaux solaires constitue une alternative pratique, car permettant l’usage d’une énergie propre, mais surtout gratuite et très rentable sur le long terme (plus besoin de s’abonner et de payer un fournisseur d’électricité).

Pour les personnes qui disposent d’un grand terrain exploitable, la possibilité d’installation d’éoliennes et de capteurs géothermiques fait de ces sources d’énergie verte les meilleures. Par contre, pour ceux qui habitent non loin d’une ferme ou d’une forêt, c’est l’exploitation de la biomasse qu’il faudra préférer. Enfin, en cas de proximité avec un cours d’eau, il vaut mieux opter pour l’installation d’un barrage hydroélectrique pour son approvisionnement en électricité.

Il est bien entendu aussi envisageable de combiner ces différents types d’installations si les conditions sont adaptées, après avoir minutieusement dimensionné chacune d’elles afin qu’elles puissent être exploitées au mieux.

Mais il reste un problème à ne pas négliger : le stockage des énergies vertes

Pour exploiter une centrale électrique conventionnelle viable, une source continue de combustible est nécessaire. Une fois le stock épuisé, cela ne pose fondamentalement pas de problème : il suffit d’acquérir davantage de charbon, de gaz naturel ou d’isotopes d’uranium.

Mais dans le cadre des énergies renouvelables, nous ne pouvons pas contrôler l’approvisionnement en énergie solaire ou éolienne, et ce malgré leur abondance. En effet, le ciel peut être couvert, tout comme il peut ne pas y avoir de vent, ou simplement faire nuit.

Et les réseaux électriques ne peuvent fonctionner que s’ils parviennent à équilibrer le besoin et la demande. Un déséquilibre entraîne des fluctuations de tension ou pire encore.

Il existe deux façons de résoudre ce problème. La première consiste à s’adresser au réseau électrique lui-même. C’est effectivement ce qui se fait déjà à moyenne/grande échelle, et on appelle cela les « réseaux intelligents » (« Smart grid » en anglais). Un tel réseau intelligent interconnecte différentes sources (privées ou non) et tente, de façon souvent automatisée, de trouver les meilleurs moyens d’équilibrer l’offre et la demande en électricité.

L’autre solution, ce sont les piles. Avec le stockage, toute génération excédentaire, au-dessus du taux de traitement naturel de la charge de base, est capturée et répartie sur toute la journée.

Alors, pourquoi de telles batteries de grande taille et surtout performantes ne sont pas encore très répandues, surtout pour les particuliers ? La production d’énergie renouvelable à titre privé n’est pas encore suffisamment répandue pour justifier le développement de telles technologies, qui restent très coûteuses. Mais cela est évidemment sur le point de changer, bien que le type de système de stockage renouvelable à grande échelle le plus prometteur, les batteries au lithium-ion, possède encore un coût de revient (total) d’environ 600-700 euros le kilowattheure. À titre de comparaison, un réfrigérateur moyen consomme environ 5 kilowattheures par jour.

Cependant, grâce aux investissements du secteur des véhicules électriques, les coûts du lithium-ion diminuent constamment. D’ailleurs, il existe un projet pilote mené dans le Maryland qui exploite des batteries au lithium-ion pour moduler la production solaire à partir de panneaux installés sur le toit d’un immeuble commercial.

Beaucoup d’entreprises travaillent sur ce problème, et d’autres solutions potentielles incluent les batteries à métaux liquides, qui exploitent des composants et des processus de fabrication relativement bon marché. Puis il y a aussi le stockage d’air comprimé, où l’énergie cinétique est transformée en air pressurisé qui est ensuite stockée. Il ne faut pas oublier non plus la possibilité de conversion en gaz (hydrogène) grâce à la combustible : comme le processus est réversible, il est tout à fait envisageable de produire de l’hydrogène pour le stocker, puis d’utiliser ce dernier pour alimenter à nouveau une pile à combustible et produire de l’électricité.

Le déploiement généralisé du stockage d’énergie renouvelable en est encore à ses débuts, et il est probable que nous puissions assister dans les années à venir à une certaine convergence vers un compromis se situant entre les solutions de réseau intelligent (Smart grid) et les solutions de stockage par batteries, à mesure que de plus en plus d’installations et technologies renouvelables émergent.

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