À l’arrivée des vaccins anti-COVID-19, développés en un temps record, certains sont demeurés sceptiques, voire extrêmement suspicieux. Et pour cause : la rumeur court que ces vaccins auraient été formulés de manière à pouvoir espionner et/ou contrôler les gens, au moyen de nanopuces intégrées. Une hypothèse qui s’est répandue rapidement dans les groupes d’utilisateurs complotistes des réseaux sociaux. Mais qu’en est-il réellement ?
Pour être les plus transparents possible, Pfizer et BioNTech ont très rapidement diffusé la liste des ingrédients composant leur vaccin à ARN. Parmi ceux-ci, des « nanoparticules lipidiques », que certains suspectent de contenir des nano-ordinateurs… Rappelons qu’une nanoparticule, par définition, c’est une petite particule dont la taille est comprise entre 1 et 100 nanomètres (soit entre 0,000001 et 0,0001 millimètre).
Dans le cas d’un vaccin, les nanoparticules dont il est question sont de minuscules gouttelettes lipidiques destinées à protéger le principe actif du vaccin, l’ARN messager en l’occurrence ; sans cette « barrière protectrice », celui-ci serait immédiatement détruit dans le milieu extracellulaire. Elles sont en outre conçues pour se dégrader progressivement et ne constituent aucun danger pour l’organisme. Mais le simple terme de « nanoparticules » a fait naître dans certains esprits des théories fantasques.
De simples particules graisseuses
Des rumeurs plus ou moins farfelues entourent les vaccins anti-COVID-19 disponibles aujourd’hui. Certains sont par exemple persuadés que Bill Gates souhaite