En ce jeudi 14 décembre 2017, Google et la NASA vont annoncer lors d’une conférence de presse conjointe, une percée majeure dans le domaine de l’observation des exoplanètes, grâce à des algorithmes de machine learning (soit l’apprentissage automatique), qui permettent d’analyser avec précision et plus rapidement les données du télescope spatial Kepler.
Une conférence de presse aura lieu ce soir à 19h (heure française) de la part de Google et de la NASA. Elle peut être suivie en direct directement ici (ci-dessus). La conférence pourrait mettre en lumière une découverte majeure réalisée grâce aux algorithmes d’apprentissage automatique de Google, qui ont été appliqués aux données du télescope spatial Kepler, qui découvre régulièrement de nouvelles exoplanètes.
C’est Paul Hertz, directeur de la division d’astrophysique de la NASA, ainsi que Christopher Shallue, ingénieur spécialisé en IA chez Google, qui s’exprimeront lors de cette conférence. « La découverte que nous allons annoncer a été faite grâce aux algorithmes de machine learning de Google », explique la NASA. Participeront également Andrew Vanderburg, astronome de la NASA et Jessie Dotson, travaillant sur Kepler.
Tune in Dec. 14 to https://t.co/4ppqT2pUXN to hear about our planet-hunting @NASAKepler mission’s latest discovery, which was made by researchers using machine learning from @Google. Have questions? #askNASA Details: https://t.co/cJl5VqAgqR pic.twitter.com/DfDjKuoL6M
— NASA Kepler and K2 (@NASAKepler) 8 décembre 2017
Peut-être expliqueront-ils comment l’intelligence artificielle de Google pourrait à l’avenir améliorer les possibilités d’analyse des images et autres données collectées par Kepler, ce qui faciliterait potentiellement la découverte d’autres exoplanètes ?
Il faut savoir que depuis son lancement en 2009, Kepler a détecté plus de 4000 exoplanètes, en évaluant les variations d’intensité périodiques des étoiles lorsqu’une planète de son système se positionne entre elle et l’observateur.
Mais découvrir des exoplanètes, n’est pas « suffisant ». Il faut ensuite déterminer si elles se situent en zone habitable de leur étoile (c’est-à-dire dans une région de l’espace où les conditions sont favorables à l’apparition de la vie, avec la présence d’eau liquide). De plus, il est primordial de pouvoir caractériser la composition de leurs atmosphères. Ce qui n’est pas chose aisée, vu le nombre d’années-lumière qui nous séparent de ces exoplanètes.
Plus que quelques heures et nous saurons ce que nous réservent Google et la NASA. Et vous, que pensez-vous qu’ils vont annoncer lors de cette conférence ?