« Ce qui compte, c’est de rester jeune dans sa tête », voilà une phrase que l’on entend couramment passé la cinquantaine. Et si cette phrase était bien plus qu’un échange poli ? Et si l’âge dépendait aussi de l’état d’esprit ? Un nombre croissant de recherches sur le vieillissement suggèrent en effet que l’âge subjectif — celui que nous ressentons — a un réel impact sur notre santé et notre longévité. Une nouvelle étude révèle les moyens de se sentir plus jeune, pour vivre plus longtemps. En d’autres termes, quels comportements adopter pour augmenter notre longévité ? (2e partie de l’article)
De nombreux scientifiques se sont intéressés aux paramètres susceptibles d’influencer notre âge subjectif et aux moyens de les contrôler. Les recherches en la matière ont révélé que bon nombre de facteurs contribuant à déterminer l’âge que nous ressentons sont des choses sur lesquelles nous pouvons effectivement agir au quotidien. Quelques bonnes habitudes permettraient ainsi de gagner quelques années de vie…
Il est évident que le nombre d’années de vie d’une personne — l’âge chronologique — n’est pas le moyen le plus précis, ni le plus pertinent, d’évaluer sa longévité. Chaque corps est contrôlé par sa propre horloge de vieillissement biologique ; cette dernière s’appuie sur divers marqueurs corporels, qui caractérisent l’état plus ou moins avancé du processus physique de vieillissement, et qui permettent de déterminer l’âge biologique de l’individu. Mais cette composante physique n’est pas la seule à entrer en compte : de nombreux changements psychologiques, prévisibles, surviennent aussi au fil des années et influent largement sur l’âge subjectif.