Aliou Diallo (Petroma Inc), pionnier de l’hydrogène naturel au Mali

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Aliou Diallo, le fondateur et président de Petroma Inc, une société spécialisée dans la recherche et l’exploitation d’hydrogène naturel, est en passe de remporter son pari et de devenir le premier exploitant industriel au monde d’hydrogène naturel (ou du moins l’un des premiers), une source d’énergie renouvelable et non-polluante qui pourrait marquer le début d’une nouvelle industrie énergétique.

Aliou Diallo est un pionnier de l’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali. Depuis 2011, il a lancé une exploitation pilote dans le bassin de Bourakébougou, qui alimente les alentours en électricité. Une première mondiale, à valeur de test sur la capacité de l’hydrogène naturel à devenir l’une des sources d’énergies du futur.

Et les résultats sont au rendez-vous. Une équipe scientifique internationale vient en effet de publier une étude dans la revue spécialisée International Journal of Hydrogen Energy, qui insiste sur deux éléments capitaux pour l’avenir économique de l’hydrogène naturel au Mali et dans le monde.

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Tout d’abord, et c’est une surprise, les réserves en hydrogène du bassin de Bourakébougou, dont le diamètre était estimé à huit kilomètres, seraient en réalité beaucoup plus importantes, les scientifiques évoquant un diamètre potentiel de 150 kilomètres, ainsi que la présence d’au moins cinq réserves superposées dans le sous-sol du bloc de Bourakébougou.

Autre information révélée par les équipes du professeur Alain Prinzhofer, le prix d’exploitation de cet hydrogène naturel, serait bien moindre que celui de l’hydrogène obtenu industriellement, ce qui ferait de l’hydrogène naturel une énergie compétitive.

« Cela ouvre des perspectives nouvelles pour une future exploitation industrielle de l’hydrogène », indiquent les chercheurs dans leur étude avant de préciser qu’il « est possible de confirmer la présence d’un important champ d’hydrogène qui comprend au moins cinq réservoirs superposés, qui contiennent chacun des quantités importantes d’hydrogène sur une surface estimée qui dépasse largement les huit kilomètres de diamètre ».

Le bassin de Bourakébougou possède « les caractéristiques géologiques et géochimiques uniques d’un système d’hydrogène actif » et l’hydrogène présent est « relativement pur », donc facilement exploitable, poursuit le professeur Prinzhofer, pour qui « la géochimie de surface indique que la présence d’hydrogène pourrait s’étendre jusqu’à des distances de plus de 150 kilomètres ».

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