Dogen City : une ville Flottante à l’épreuve des tsunamis et du réchauffement climatique

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| N-Ark
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La société japonaise N-Ark a récemment dévoilé son ambitieux projet de création d’une ville flottante révolutionnaire appelée Dogen City. Cette initiative visionnaire s’inscrit dans le cadre du projet New Ocean, une collaboration entre entreprises, universités et gouvernement japonais visant à créer un nouvel espace économique sur l’océan. Dogen City représente une réponse audacieuse aux défis posés par le réchauffement climatique et la montée des eaux, offrant une solution pour une coexistence durable avec notre environnement en constante évolution.

Il y a quelques années, nous vous avions présenté Oceanix City, un projet de ville flottante conçue pour faire face aux conséquences du changement climatique. Dans cette même perspective, Dogen City est également envisagée pour répondre à ces défis.

Cette ville japonaise se distingue par sa forme circulaire, offrant une résistance exceptionnelle aux intempéries et même aux tsunamis. Avec une circonférence de quatre kilomètres, cette configuration stratégique permet à la ville de mieux faire face aux conditions climatiques extrêmes et aux effets dévastateurs de la montée des eaux. Elle présente un anneau extérieur qui renferme la ville, assurant ainsi une protection supplémentaire contre les éléments naturels. À l’intérieur du grand cercle, on y trouve une infrastructure flottante ainsi que des centres de données refroidis naturellement par l’eau.

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Une capacité de 40 000 personnes

Dogen City offrirait une capacité d’accueil de près de 10 000 habitants à temps plein. En plus de sa population permanente, la ville flottante pourrait accueillir jusqu’à 30 000 personnes supplémentaires, créant ainsi un environnement où se côtoieraient résidents, touristes et même réfugiés climatiques.

Le lieu compte répondre à tous les besoins de ses habitants en offrant une infrastructure complète et diversifiée. Des installations de production alimentaire garantissent une sécurité alimentaire optimale, tandis que des écoles, des terrains de sport, des hôpitaux, des parcs, des stades, des hôtels et des bureaux créent un environnement propice à la vie quotidienne. Il se pourrait même qu’on y trouve un site de lancement et d’atterrissage pour le transport par fusée.

En matière d’infrastructures sanitaires, la ville serait très avancée. À en croire les explications de la startup N-Ark, les résidents bénéficieront d’un système de santé révolutionnaire où les médecins traditionnels sont remplacés par des robots performants. De la consultation à l’analyse des résultats en passant par les opérations chirurgicales, tout est automatisé pour maximiser l’efficacité et maintenir la population en bonne santé.

Une ville autosuffisante

Dogen City veut se positionner comme une ville durable et respectueuse de l’environnement. Sur l’illustration présentée par N-Ark, l’utilisation de l’énergie solaire est clairement mise en avant. Cette source d’énergie renouvelable constitue le pilier de l’autosuffisance énergétique de la ville flottante. Toutefois, il se pourrait qu’on découvre, dans le futur, d’autres installations en mer (éoliennes ou solaires), puisque les besoins électriques de la ville sont très élevés et dépassent les 22 GW. Il est quasi impossible d’installer d’aussi puissants systèmes à l’intérieur de la ville, dont la superficie est inférieure à 2 km².

Affichant également son ambition d’être une ville autonome sur le plan alimentaire, N-Ark estime que Dogen City pourrait produire jusqu’à 7000 tonnes de denrées alimentaires. Ici encore, la surface cultivable limitée soulève des interrogations quant à la possibilité de produire une telle quantité.

Concernant l’eau potable, la ville nécessiterait environ 2 millions de litres d’eau par an. La mise en place d’un système de collecte, de purification et de recyclage de l’eau sera cruciale pour répondre à cette demande et assurer une bonne gestion des ressources hydriques.

Aucune information concernant l’emplacement géographique ni le budget du projet n’a été divulguée. On sait, en revanche, que N-Ark souhaite achever la construction d’ici 2030. Compte tenu des défis à relever, difficile d’y croire…

Source : N-Ark

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