Le directeur de l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA), Zhang Kejian, a annoncé que l’agence souhaitait construire une station de recherche scientifique vers le pôle Sud de la Lune, dans « environ 10 ans ».
À l’heure actuelle, les plans de la Chine quant à la construction de la station de recherche lunaire sont encore peu connus du grand public, bien que la CNSA ait récemment fait de grands pas en avant vers l’exploration et l’exploitation lunaire.
En effet, plus tôt cette année, les Chinois ont atterri avec succès sur la face cachée de la Lune, et ont également placé des astronautes dans deux stations spatiales temporaires appelées Tiangong-1 et Tiangong-2. La CNSA prévoit également de mettre en orbite une station spatiale plus grande et surtout permanente, dans les années à venir.
Toujours selon le planning de l’agence, les premières parties de leur nouvelle station permanente entreront en orbite à bord de la nouvelle fusée Long March-5B, au cours du premier semestre de l’année 2020. La CNSA a bien stipulé que cette mission « ne sera pas associée à la Station spatiale internationale (ISS) ». À savoir que l’ISS arrive gentiment à la fin de sa durée de vie opérationnelle et que les États-Unis et la Chine ne coopèrent pas dans le domaine des vols spatiaux.
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Kejian a également annoncé que Chang’e-5, l’atterrisseur lunaire (dont le lancement était initialement prévu pour 2017), tentera également d’atteindre la Lune et de revenir sur Terre avec des échantillons, et ce au cours de l’année 2019.
Il est aussi intéressant de noter qu’à l’heure actuelle, la Chine dépense plus en vols spatiaux que n’importe quel autre pays, à l’exception des États-Unis. Cependant, pour l’instant, les États-Unis sont incapables de placer des êtres humains dans l’espace sans l’aide des fusées russes. De ce fait, de nouvelles idées naissent, notamment concernant l’utilisation de fusées privées telles que celles de l’entreprise SpaceX.