Trump prévoit son retour en force sur le web, avec « sa propre plateforme sociale »

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Non, la plateforme ne se nommera malheureusement pas "Trumper", ce n'est ici qu'un montage à des fins illustratives (mais on avoue que l'idée est bonne). | Kevin Lamarque/REUTERS/Crowdconsul.ch
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Définitivement banni des principales plateformes sociales (dont Facebook et Twitter), Donald Trump, ex-président des États-Unis, ne s’avoue pas vaincu (encore une fois) et pour revenir en force sur Internet, il comptera désormais sur son propre réseau social, qui devrait voir le jour dans les mois à venir.

Bien que l’on puisse facilement s’imaginer à quoi ressemblera cette plateforme sociale et les valeurs qu’elle véhiculera, elle servira sans doute surtout à faire écho aux idées et prétentions de Trump (sans oublier les fausses informations, et son égo), qui pourra à nouveau s’adresser aux dizaines de millions de supporters qu’il avait l’habitude d’atteindre avec Facebook et Twitter.

On peut également imaginer que le réseau ne subira que très peu de censure (du moins dans ses débuts) afin d’attirer un maximum de défenseurs de la liberté d’expression. En bref, des choix stratégiques facilement prévisibles par le fait qu’ils permettront de démarquer la nouvelle plateforme trumpienne de ce que sont devenues les plateformes sociales actuelles.

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Jason Miller, conseiller principal de Trump, interviewé par Fox News, a déclaré que la plateforme pourrait être mise en service dans les deux ou trois prochains mois. « C’est quelque chose qui, je pense, sera le ‘ticket le plus populaire’ sur les médias sociaux. Cela va complètement redéfinir le jeu, et tout le monde va attendre et regarder pour savoir ce que fait exactement le président Trump », a-t-il déclaré.

« Cette nouvelle plateforme va être grandiose », a ajouté Miller, en prévoyant qu’elle attirera « des dizaines de millions de personnes ». Il a refusé d’entrer dans les détails lorsqu’on lui a demandé si Trump allait créer lui-même la plateforme (avec son équipe de développeurs) ou collaborer avec une entreprise spécialisée, mais il a affirmé que Trump avait été approché par « de nombreuses entreprises » concernant le projet et avait eu des « réunions de grande importance » avec plusieurs équipes dans son complexe de Mar-a-Lago.

« Je pense que le président sait dans quelle direction il veut se diriger ici et cette nouvelle plateforme va être très grande, et tout le monde le veut (Trump), il va amener des millions et des millions, des dizaines de millions de personnes sur cette nouvelle plateforme », déclare Miller avec conviction.

Depuis janvier, Trump a été suspendu indéfiniment de Facebook, Twitter, et d’autres réseaux sociaux après avoir été accusé d’inciter à la violence, notamment suite à l’assaut du Capitole par ses partisans. Trump regrette plus de 80 millions d’abonnés sur Twitter… Selon les données de la société d’analyse sociale Zignal Lab, dans la semaine qui a suivi le bannissement de Trump sur Twitter, la désinformation sur la fraude électorale sur plusieurs plateformes sociales a chuté d’environ 73%, passant de 2,5 millions à 688 000 mentions.

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