Comme notre société devient de plus en plus automatisée par les robots et les systèmes d’intelligence artificielle, une des façons d’aller de l’avant pour l’humanité, sera de fusionner physiquement avec les machines, selon Elon Musk.
C’est lors du World Government Summit qui a eu lieu à Dubaï ce lundi , qu’Elon Musk a déclaré que le type de dépendance quotidienne que nous avons déjà par rapport à la technologie ne fera qu’augmenter avec le temps, jusqu’au point où l’intelligence humaine et la pensée de la machine ne feront plus qu’un.
« Dans une certaine mesure, nous sommes déjà des cyborgs – pensez à tous les outils numériques que vous possédez – votre téléphone, votre ordinateur. Les applications que vous avez. Le fait que vous puissiez poser une question et obtenir instantanément une réponse de Google et d’autres choses », explique Musk.
Selon lui, cette dépendance existante à la technologie personnelle, qu’il appelle « couche tertiaire numérique », fait effectivement déjà partie de notre biologie neurale et affecte notre façon de penser. « Pensez au système limbique – le cerveau animal et le cortex comme la partie pensante du cerveau, et le soi-même même numérique, comme une troisième couche. Si vous mourez, votre fantôme numérique sera toujours là. Tous vos e-mails, vos profils sur les différents réseaux sociaux, vivront encore », explique-t-il.
Mais la vision de Musk concernant le futur ne s’arrête pas là. En effet, il possède une idée très précise de la manière dont l’humanité évoluera à l’avenir, surtout dans un monde où les robots pourront accomplir de nombreuses tâches autrefois uniquement humaines, et même éventuellement, les surpasser. Alors dans un tel monde, où un nombre énorme de chômeurs subsisteraient avec un revenu de base universel, comment est-ce que les gens trouveraient-ils une satisfaction ?
La réponse de Musk est simple : les humains approfondiront encore davantage leurs liens avec la technologie, au point où nous deviendrons des cyborgs, et qu’il s’agira d’un moyen de mettre à niveau nos capacités naturelles inhérentes. « Au fil du temps, nous verrons une fusion plus étroite entre l’intelligence biologique et l’intelligence numérique. Tout dépend de la bande passante du cerveau. Une interface à large bande passante vers le cerveau sera quelque chose qui contribuera à la symbiose entre l’intelligence humaine et celle de la machine, ce qui résout un problème de contrôle et d’utilité », a t-il dit.
Il ne s’agit pas de la première fois que Musk expose son point de vue sur le sujet. L’année dernière, il a également expliqué la nécessité pour les humains d’envisager très prochainement de se faire introduire des implants cérébraux pour parvenir à suivre l’évolution rapide de l’intelligence artificielle, une technologique que Musk craint : selon lui, elle pourrait devenir dangereuse pour l’humanité toute entière, si celle-ci n’est pas contrôlée de manière efficace.